Roland Bonaparte

Roland Bonaparte
savant, photographe

Le Prince Roland Bonaparte en costume Lapon, 1884

 

 » fixer le caractère de peuplades encore mal connues  »
(M. Deslandres, Bulletin de la Société Française de Photographie, discours de transmission de la présidence, 24 mai 1919.)

 

 

 

 

Du 1er juillet au 31 décembre 2000, le Musée régional d’anthropologie de la Corse présentait une discrète exposition autour d’une figure singulière de l’histoire de la photographie. A la citadelle de Corte, le visiteur pouvait découvrir un ensemble d’images publiées en 1891 par Roland Bonaparte dans un ouvrage intitulé Une excursion en Corse. Cette modeste contribution à la création photographique du XIXème siècle, marquée par une tendance régionaliste, s’inscrit en fait dans une vaste entreprise à caractère anthropologique de collecte et de commande de photographies tournées vers les populations exotiques. A travers cette production photographique du petit-fils de l’un des frères de Napoléon, nous proposons d’évoquer l’intense activité photographique qui fut liée à l’essor de l’anthropologie et à un nouveau regard porté sur l’autre et l’ailleurs.

Inventer une science

Si le XIXème siècle fut avec la photographie celui de  » l’invention d’un art « , il vit aussi la naissance d’une nouvelle science. Catalysée par les tiraillements entre théories idéalistes et rationalistes, entre les interprétations religieuses et scientifiques de l’origine de l’homme, une nouvelle discipline, l’anthropologie, prenait forme, entraînant dans son sillage de nombreux adeptes aux motivations et aux compétences fort diverses : médecins, philosophes, historiens, artistes, politiciens, aventuriers.

Cette mobilisation intellectuelle tournée vers l’étude de l’homme s’organise alors autour de différents groupes d’influence, sociétés savantes, laboratoires, écoles. Dans un premier temps, les motivations sont davantage humanistes, proposant une approche à la fois biologique et historique de la diversité humaine, voire prenant la défense des libertés universelles des peuples. Ainsi la Société Ethnologique de Paris, fondée en 1839 par William Frederic Edwards, rassemble des naturalistes, des historiens, des géographes dont un bon nombre de saint-simoniens. Mais rapidement la tendance biologique cherchant à évincer toute idéologie va s’imposer. Les disciplines comme les sciences naturelles et la médecine vont constituer le modèle dominant.

Que ce soit la théorie de l’évolution formulée par Darwin et Wallace en 1858 ou les méthodes prônées par le chirurgien Paul Broca, la démarche vise à aborder les différences ethniques par une approche physique fondée sur l’étude quantifiée du corps humain. En France, de nouvelles structures se mettent en place. Le Muséum d’histoire naturelle qui deviendra en 1878 le Musée d’Ethnographie du Trocadéro et bien plus tard en 1937 le Musée de l’Homme, développe de nouveaux laboratoires et enseignements pour  » étudier l’homme « . C’est d’ailleurs là qu’ont lieu des premières applications photographiques à l’anthropologie. Il semble en effet que l’on fit acheter, dès 1839, un  » appareil de Daguerre  » pour réaliser les premiers  » portraits ethniques « . Quoi qu’il en soit, le 2 septembre 1844,  » cinq portraits représentant deux naturels de l’Amérique du Sud (Botocudes) « , sont présentés devant l’Académie des Sciences. Ces portraits daguerréotypés, réalisés au Portugal par E. Thiesson et conservés aujourd’hui à la photothèque du musée de l’Homme, comptent parmi les premières photographies anthropologiques. En 1859, Broca crée la Société d’anthropologie avec des membres de la Société de biologie devenant ainsi une figure de plus en plus influente.

1-  » La bibliothèque du Prince Roland Bonaparte « , dessin paru dans Le Magasin Pittoresque, 15 Janvier 1900

 

Une fortune dévouée à la Science

C’est bien plus tard, à partir de 1882, mais dans l’esprit des premiers acteurs de l’anthropologie, que Roland Bonaparte engage un projet  » photo-anthropologique  » de grande ampleur. Ce petit-neveu de Napoléon, au caractère assez effacé, n’est pas un savant ni un meneur scientifique, mais les hasards de sa vie et une naissance prestigieuse en ont fait un des grands bienfaiteurs des sciences à la fin du XIXème siècle. Né en 1858, il commence une carrière militaire en entrant à Saint Cyr, alors que sa fortune est assez modeste. Mais en 1880, sa mère lui fait épouser une très riche héritière, fille du fondateur du Casino de Monaco. Celle-ci meurt deux ans plus tard, après la naissance de leur fille dont on peut signaler qu’elle sera une disciple appréciée de Freud. A la tête d’une immense fortune, il se consacre alors à l’étude des sciences naturelles et de la géographie.

Ce  » prince savant  » construit un luxueux hôtel particulier avenue d’Iéna où il installe sa bibliothèque et ses collections (illustration 1). Membre assidu de la Société d’anthropologie depuis 1884, il fréquente l’École d’anthropologie créée sous l’influence de Broca qu’il considère dès lors comme son seul maître en anthropologie. Sa notoriété et sa fortune lui vaudront de présider de nombreuses sociétés savantes et d’assister aux débats scientifiques de l’époque.

Les collections anthropologiques

Reprenant le modèle des sciences naturelles de détermination des espèces, les anthropologues n’auront de cesse de chercher à établir des classifications en s’appuyant sur des collections et des mesures anthropométriques. Paul Broca par exemple établit dans ses Instructions générales sur l’anthropologie de 1865, ce que devaient contenir les Collections anthropologiques : relevés chiffrés, échantillons en tout genre, moulages en plâtres. Il ajoute aussi dans cet inventaire les photographies. Sur ce dernier point, il stipule :  » On reproduira par la photographie : 1°) les têtes nues qui devront toujours, sans exception, être prises exactement de face, ou exactement de profil, les autres points de vue ne pouvant être d’aucune utilité ; 2°) des portraits en pied, pris exactement de face, le sujet debout, nu autant que possible, et les bras pendant de chaque côté du corps. Toutefois, les portraits en pied avec l’accoutrement caractéristique de la tribu ont aussi leur importance. « .

2-  » Maja-Roekama « ,  » Majoera-Ka-Ma « 
Planches extraites de Les habitants du Suriname, Paris , 1884.

Respectant ces principes, Bonaparte entreprend donc la réalisation d’une vaste  » collection anthropologique  » des diversités humaines et s’attache en particulier à réaliser des albums photographiques regroupés par ethnies. Chaque album peut rassembler jusqu’à une centaine de planches de clichés face et profil des membres d’un groupe ethnique. Bonaparte commence par collectionner en 1882  » Galibis  » (aujourd’hui indiens Kaliña en Guyane), puis  » habitants du Suriname  » (illustration 2), « Kalmouks  » (peuple mongol),  » Peaux-rouges « , les  » Lapons « ,  » Australiens « ,  » Hottentots  » (ethnie du Sud de l’Afrique, proche des Bochimans), les  » Bosjesmans  » (Bochimans). Les sujets sont épinglés, voire détourés, sur fond blanc, estampillés par l’aigle impérial et titrés Collection anthropologique du Prince Roland Bonaparte .

Enregistrer, représenter ?

En parcourant ces albums, saisi par l’effet vertigineux de cette collection humaine, on ne peut que s’interroger sur les motivations d’une telle entreprise. Dans ces premières théories anthropologiques, la démarche visuelle est primordiale. Les sciences naturelles -sciences de l’observation- imposaient par là leurs méthodes. Certains historiens, comme Elisabeth Edwards, soulignent aussi le caractère très visuel de l’évolutionnisme en remarquant que cette théorie, non seulement, s’appuie sur l’observation et la comparaison des corps, mais se formalise par de nombreux graphiques, dessins, arbres généalogiques…

En venant révolutionner les principes de représentation, le procédé photographique a donc très logiquement intéressé les anthropologues. Il se joignait ou venait concurrencer d’autres outils utilisés par les sciences naturelles comme le dessin et le moulage. Avec ce dernier, la rivalité était particulièrement sensible, du fait de leur proximité de principe, fondé sur la trace, l’empreinte : physique pour le moulage, lumineuse pour la photographie. Pour les scientifiques de l’époque, l’image photographique relève d’une analogie directe avec la réalité, ce qui les incite fréquemment à considérer qu’elle peut se substituer à l’objet qu’elle représente. Pour ces mêmes raisons, les anthropologues voient en la photographie l’enregistrement pur qu’ils recherchent. Cette quête d’un enregistrement, plutôt que d’une représentation tient à deux raisons essentielles. D’une part une volonté de scientificité visant à supprimer toute déformation esthétique, d’autre part une raison pratique, puisque le savant de l’époque n’est pas un voyageur.

Objectif et représentatif

La volonté d’éviter toute interprétation du sujet relève d’une recherche obstinée d’objectivité : l’ambition est d’amener l’objet lui-même devant l’œil du scientifique. La photographie est en ce sens indéniablement plus exacte que la main du dessinateur, pour autant elle ne peut combler le désir scientifique qu’en multipliant les relevés. Les théories statistiques comme celles d’Adolphe Quételet ou Francis Galton étaient alors bien établies et incitaient à une systématisation de la photographie pour lui conférer une valeur scientifique en vue mettre en évidence des  » types humains « . En effet, que peut apprendre la photographie d’un  » Peau-rouge  » sur les  » Peaux-rouges  » ? Bien peu, d’où la nécessité de multiplier les photographies, de les constituer en collection, afin de compenser leur mutisme individuel par une argumentation fondée sur la répétition. Il apparaît de fait une antinomie entre l’objectivité d’une image et sa représentativité d’une population.

Mais Roland Bonaparte ne cherche pas à théoriser, il met en pratique une méthode en laquelle il place toute sa confiance positiviste. Il cherche à faire progresser la science et malgré son rang, se comporte en cheville ouvrière de l’anthropologie. En les diffusant à travers son réseau d’institutions ou de sociétés savantes, il veut constituer avec ces albums un matériau au service des savants, puisque, comme nous l’évoquions,  » l’anthropologiste  » de l’époque travaille dans son laboratoire.

Anthropologie en fauteuil et explorations lointaines

Contrairement à l’anthropologie d’aujourd’hui, la confrontation directe du chercheur au terrain qu’il étudie n’est pas de rigueur. Le savant établit des directives, telles celles de Broca, afin de contrôler à distance l’observation. Muni de ces instructions, le voyageur note, prélève, mesure, photographie. L’idée est de séparer l’observateur de l’anthropologue, afin de garantir l’objectivité des observations et de canaliser les ardeurs aventurières à des fins scientifiques.

Il faut en effet imaginer que les nombreux voyageurs cherchent d’abord à récolter du sensationnel et de l’exotisme en vue d’alimenter les revues illustrées, comme Le Magasin pittoresque ou Le tour du monde, qui remportent un immense succès. Cet élan de voyages lointains médiatisés par ces journaux est d’autre part fortement relayé par l’expansion coloniale qui oriente sensiblement les destinations.

3-  » Collection anthropologique du Prince Roland Bonaparte  » Groupe de Bushmen photographié sur la scène des Folies Bergère, Paris 1886. (photothèque du Musée de l’Homme)

D’autres solutions sont cependant proposées pour satisfaire la curiosité des lecteurs de la presse illustrée : exposer des produits et des objets ethnographiques provenant de pays lointains au cours des Expositions universelles (la première à Paris en 1867) ou plus radicalement, amener des groupes ethniques en Europe pour les exposer. Ainsi le Jardin d’acclimatation propose dès 1877 des  » exhibitions ethnographiques  » qui rencontrent beaucoup de succès. Roland Bonaparte visite fréquemment ces expositions d’où il rapporte des photographies ou rédige des articles et des comptes-rendus. Par exemple, son album  » Les habitants du Suriname « , publié en 1884 n’a pas nécessité un déplacement hasardeux jusqu’en Amérique du Sud. C’est à Amsterdam au cours de l’exposition coloniale de 1883 qu’il les rencontre et les fait poser sous un éclairage clinique. A Paris, il photographie des  » Peaux-rouges  » exposés au Jardin d’acclimatation, ou encore des Australiens ou des  » Bushmen  » aux Folies Bergère (illustration 3). Ces albums, réalisés dans un décor théâtral sont révélateurs de l’ambiguïté de telles expositions. Les anthropologues d’alors s’interrogent en effet sur l’intérêt scientifique de ces séances, mais leur curiosité l’emporte et la Société d’anthropologie commissionne régulièrement quelques-uns de ses membres pour effectuer les visites. Il en ressort des discussions acharnées où les photographies, notamment celles de Roland Bonaparte, servent souvent de pièce à conviction en faveur de telle ou telle théorie.

De ces télescopages entre savants européens en redingote et groupe ethnique en tenue tropicale, nous restent de saisissantes photographies où l’expression de la diversité des cultures tient parfois de la caricature. Cet effet exotique qui renforce le caractère spectaculaire s’appuie pourtant sur l’argument scientifique qui recommande la présence d’un élément de référence dans l’image,  » un sujet de taille connue, autant que possible européen « .

La plupart des albums de Roland Bonaparte furent réalisés au cours de ce type d’exhibitions qui étaient donc parfois l’occasion de quitter Paris pour Amsterdam, Londres ou Berlin. Cependant, sans être un aventurier,  » l’altesse impériale  » effectue aussi quelques voyages d’étude.

Les albums de voyage

4- Anthropologie lapone, Paris, imprimé pour l’auteur, 1886.  » Collection anthropologique du Prince Roland Bonaparte . Séance d’anthropométrie en Finmark « . Au centre, Roland Bonaparte effectue une mesure.

En 1884, il organise une mission en Laponie. Respectant la discipline de Broca, il effectue de nombreuses photographies qui seront rassemblées dans l’album  » Lapons « . Mais à côté de ces images où les sujets sont parfaitement isolés de leur cadre de vie, Roland Bonaparte fait photographier l’expédition elle-même : on assiste à nouveau à cette confrontation entre les  » accoutrements « , mais on perçoit aussi la réalité de la mise en œuvre des instructions anthropologiques comme avec la photographie d’une séance d’anthropométrie (illustration 4). Cette deuxième production sera publiée dans un livre intitulé  » Le Prince Roland Bonaparte en Laponie  » qui relate le périple de cette  » escouade de savants « .

5- Une excursion en Corse, Paris, 1891.  » Déjeuner à Casta « . A droite, regardant le photographe, Roland Bonaparte

Quelques années plus tard, Roland Bonaparte s’embarque pour l’Ile de Beauté afin  » d’étudier la Corse du point de vue de l’anthropologie, de la géologie et de la botanique « . Ce parcours effectué en septembre 1887 chemine à travers des lieux symboliques liés à son histoire familiale, ainsi que des sites pittoresques fameux. Chaque étape est photographiée par un photographe professionnel parisien (illustration 5). Dans les instructions qu’il donne, le savant a mis cette fois de côté les préceptes anthropologiques. Reste cependant un Type arabe  réalisé dans le pur style de ses Collections anthropologiques qui s’écarte de l’ensemble. La confrontation successive d’un portrait de l’ingénieur Capifali dans son intérieur, avec le  » portrait-type  » d’un Arabe détenu au pénitencier de Calvi marque la rupture entre deux productions. La confrontation avec une  » peuplade exotique  » réveille l’esprit anthropologique alors que la rencontre d’un notable local incite aux civilités. Cette différence de comportement relève à la fois d’une marque de supériorité, mais aussi d’une grande naïveté. L’anecdote raconte en effet que Roland Bonaparte, frappé par l’intelligence et la beauté de l’Arabe, demande sa libération. Un télégramme du ministère de la guerre l’informe qu’il s’agit d’un  » abominable coquin, couvert de crimes, assassin de père et mère « .

Malgré cet épisode, ces voyages l’éloignent de la photographie anthropologique à la manière des face/profil de ses Collections. Ces quelques vrais voyages effectués par Roland Bonaparte tiennent plus de l’excursion touristique que de la mission scientifique et la photographie y est d’abord convoquée pour raconter son périple. Les écrits qu’il publie à cette occasion relèvent aussi de l’album de voyage, genre littéraire à la mode. Pour ces excursions, il se fait accompagner d’un homme de plume, comme en Corse l’écrivain Emile Bergerat et plus tard aux Etats Unis le jeune journaliste Dominique Bonnaud.

Ce voyage américain où il est aussi accompagné par Paul Topinard, anthropologue très méfiant sur les applications scientifiques de la photographie, a par ailleurs marqué le début de sa désaffection pour celle-ci. Au cours de ce voyage, il collecte des photographies, les achète à des studios, mais n’en réalise aucune.

Un vaste mouvement de retrait

Le gigantesque projet photographique commencé par Roland Bonaparte en 1882 tourne court dans les années 1890. Ses albums n’ont pratiquement pas été employés par les anthropologues et Roland Bonaparte abandonne son entreprise pour se consacrer à des travaux portant sur le règne minéral et végétal. Il emploie encore la photographie pour étudier le mouvement des glaciers alpins mais dans son œuvre magistrale qu’il achève dans les années 1920, un gigantesque herbier rassemblant 700.000 fougères, il ignore l’usage de la photographie. Pourtant, il devient président de la Société française de photographie en 1919 dont il n’était membre que depuis 1900. Cette présidence assurée au sortir de la première guerre mondiale jusqu’en 1922 fut d’un intérêt stratégique pour la société alors affaiblie : les adhésions triplèrent sous la présidence impériale. Si ce passage à la tête de la SFP traduit un certain intérêt pour la photographie, son engagement pour un usage anthropologique de la photographie s’est par contre effondré.

Cette volte-face s’accorde avec un revirement général du milieu scientifique. Si les missions à vocations anthropologiques continuent d’employer la photographie, les arguments visant à légitimer sa valeur scientifique s’effritent. L’outil photographique non seulement présente des défauts rédhibitoires, notamment dans l’enregistrement des couleurs, mais surtout est inapte à établir une typologie de la diversité humaine. D’autre part, la démarche strictement visuelle et l’approche typologique du corps fondée sur une mise à distance de l’observateur et de l’observé perdent du terrain en faveur d’une expérience intime du scientifique parmi ceux qu’il étudie. Cette première phase des relations entre photographie et anthropologie se solde donc par un échec. Mais on pourrait avancer que par cette désillusion, la photographie a participé au renouvellement de l’anthropologie et que Roland Bonaparte par son abandon de la photographie au service de théories dépassées fut un expérimentateur clairvoyant.

 

Pierre-Jérôme Jehel
article paru dans la revue Pour Voir, avril 2001.

A Lire :

BARTHE C. & PIERRE A.-L., 1999.  » Photographies et ethnologie « , Gradhiva, 25 : 104-111.
COLLOMB G., 1992. Kaliña, des Amérindiens à Paris, Paris, Créaphis.
COUTANCIER B., 1992. Peaux Rouges Autour de la collection anthroplogique du Prince Roland Bonaparte, Thonon-les-Bains, L’Albaron.
DELAPORTE Y., 1988.  » Le prince Roland Bonaparte en Laponie « , L’Ethnographie, 104, n° spécial « Roland Bonaparte en Laponie » : 7-20.
EDWARDS E. (sous la dir. de), 1992. Anthropology and Photography, 1860-1920, London, New Haven Yale University Press in association with the Royal Anthropological Institute.
MARESCA S., 1996. La photographie, un miroir des sciences sociales, Paris, l’Harmattan.
PIZZORNI F., L’excursion en Corse de Roland Bonaparte, Ajaccio, Musée de la Corse, 2000.
Journal des anthropologues,  » Questions d’optique : aperçus sur les relations entre la photographie et les sciences sociales « , n°80-81, 2000.

 

 

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *